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Silly and Everything

Tranches de vie, peps et légèreté

Fast and Furious

Fast and Furious

Réservation dans un bon restaurant. La destination, un domaine voisin dont le nom se rapproche de celui d’une marque de vêtements, à un espace près. 

 

Ce soir, c’est dans un véhicule particulier que je m’apprête à m’y rendre. Une petite sportive à la couleur discrète, emblème de la France et de ses victoires mythiques. 

Je ne suis pas particulièrement habituée aux voitures de sport, préférant d’ordinaire les statures imposantes et les gros pneus qui ont le vent en poupe dans mon pays d’adoption, mais soit. La sportive a la classe et je ne me fais pas prier pour me glisser dans l’habitacle. 

 

L’assise est basse mais confortable. C’est parti. 

 

Première ligne droite : euh attention, on est en ville / village quand même, c’est limité à 50. Ah bon ? On est à 50 ? Les sensations de vitesse sont différentes, il faut que je m’habitue. 

 

Premier virage : la plaque en métal sous mes pieds, ce n’est pas un frein annexe pour passager peu rassuré ?

 

Deuxième virage (plus serré) : je crois que je viens de découvrir une méthode révolutionnaire de blanchiment du teint. Mon hâle estival n’est plus. 

 

Épingle à cheveux : je panique à l’idée de me retrouver nez-à-nez avec une biche, un blaireau (très mauvais pour les radiateurs de voitures m’avait une fois dit mon cousin Lionel), un hérisson, une famille de papillons de nuit ou Kurt et Greta sur leurs vélos. 

 

Ligne droite : mais si j’en suis sûre ! J’ai un organe qui s’est déplacé ! Mon estomac se situe très clairement à présent dans mon œsophage. 

 

Dernier virage : mon deo a atteint les limites de son efficacité bien avant 48 heures. Je pue… la peur. 

 

Je n’arrive pas à me souvenir du moment où je suis devenue si peureuse. Mais il semble à présent certain que ma couardise ne se limite plus à l’apparition d’insectes peu engageants. 

 

Fort heureusement, le point d’arrivée est enfin en vue. 

Le cadre est idyllique, je reprends des couleurs, n’ai rien pu faire pour pallier à l’abandon de mon Narta mais mon estomac semble avoir retrouvé sa place habituelle. 

 

Il est l’heure de rentrer. 

« Mais, reviens ! Qu’est ce que tu fais ? » entends- je dans mon dos. 

Je rentre, À PIEDS !!  Ou sur le porte-bagage de Greta

 

#vivelevelo

 

Photo by JACK REDGATE: https://www.pexels.com/photo/photo-of-an-empty-road-3014002/

 

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