Été 2018 - un quartier résidentiel paisible sur les hauteurs d’Aix-en-Provence
18h02: à l’heure où le soleil faiblit enfin, ayant chauffé toute la journée l’eau des piscines, la végétation et les peaux des vacanciers.
On commence à s’extirper des transats avec la léthargie qu’apportent les
vacances tant méritées.
Le buzz des déjeuners tardifs, d’une journée à lézarder se fait sentir, mais l’excitation d’une autre merveilleuse soirée à parler, rire et danser entre amis et famille nous pousse vers les salles de bain pour se débarrasser des restes de crème solaire.
Mais IL est là. On ne le voit pas. IL guette sa proie. Pour lui, c’est déjà l’heure du repas.
Sur le moment on ne sent rien mais on sait qu’il est déjà trop tard ... quand notre corps tout entier se met à démanger !!!
Saleté de moustique !!!!
C’est moi où ils étaient particulièrement gros, particulièrement voraces et absolument omnivores (personne n’a été épargné) cette année ????
Et tous les soirs sans exception, je me suis faite littéralement manger.
Vous l’aurez compris, je n’aime pas les moustiques.
“Qui aime les moustiques ? “ Auriez-vous totalement raison de me répondre.
Effectivement personne.
Je corrige donc. Je déteste les insectes en général !!
Je suis une fille de la ville. Rien de honteux là-dedans. Pas chochotte pour autant, mais franchement, je le dis haut et fort : non, les insectes ne sont pas nos amis et nous n’avons aucune obligation de les aimer aussi.
Vous en conviendrez, ça a beaucoup trop de pattes en général, un insecte. Ou si ce n’est pas ça, les pattes en questions sont bien trop fines, c’est suspect.
Je déteste aussi les araignées. Quelle banalité franchement. Je sais. Ce n’est pas phobique mais vraiment je ne suis pas fan.
Mon petit m’a demandé l’autre jour : “mais maman, s’il y a une araignée sur moi, qu’est-ce que tu fais ?”
“Qu’est-ce que maman fait, mon amour ? Eh bien maman commence par crier très fort, puis s’enfuit très vite. Si on a un peu de chance, ça alertera quelqu’un qui viendra t’aider avec ton araignée”.
Eh puis l’autre matin, je me lève tranquillement, passe la main sur mon front. Aie. Mais j’ai mal. Qu’est-ce que c’est ? Mon miroir me révèle un bouton-bosse-hématome. Une combinaison des trois. Tout à fait.
Concertation de mon entourage. On évoque les diagnostiques possibles : acné juvénile de l’adulte plus si juvénile, allergie aux piqûres de moustiques, chute sur la tête suite à une promenade nocturne inconsciente (une crise de somnambulisme pouvant en être la cause et non un abus de rosé).
Quand soudain, ma copine Clau me regarde et ose émettre une hypothèse plus que plausible : et si c’était une araignée ?
Je la regarde et peine à prononcer : “tu veux dire que pendant que je dormais, un machin à beaucoup trop de pattes, dont je n’ose imaginer la taille, a marché sur ma tête et a osé me mordre en toute impunité ??? “
Le bouton-bosse-hématome fait mal en plus ! Et je termine mes vacances avec une plaie peu esthétique sur le front.
Je vous passe les histoires de moucherons dans la salade ou dans le fromage, de guêpes attirées par le melon, remplacées par des frelons à la nuit tombée.
Razzia en huiles essentielles à la pharmacie du coin. J’ai entendu les moustiques et araignées se gausser en me voyant rentrer et les ai vus continuer leurs rituels de l’été.
Si vous avez des remèdes qui ont prouvé leur efficacité, merci de les communiquer au plus vite. En attendant, je reste cachée le temps de dégonfler.
Signé le bouton-bosse-hématome géant.
#bzzbzzausecours
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